mercredi 30 mars 2011

La carte de nos escapades au Cameroun




LIMBE : à 1 heure de route, une plage de sable noir dû au Mont Cameroun (volcan), nous y allons surtout le dimanche, à Etisah Beach exactement, petit havre de paix où vous pouvez manger un bar braisé succulent. Sur la route nous pouvons voir successivement, bananeraies, palmeraies et plantations d'hévéas (pour le caoutchouc). De là, nous pouvons faire un petit détour qui nous améne à l'église "Notre-dame des anges" avec son panorama exceptionnel ainsi que la route du Thé.

KRIBI : à 3 heures de route, le pays des Noah, des plages paradisiaques de sable fin avec des restaurants improvisés, des hôtels en bord d'océan où la farniente est de mise (l'hôtel du Phare et l'Ilomba). Nous y allons avec la famille et les amis pour le week-end. Un peu plus loin sur la piste, les chutes de la Lobé, les seules qui se jettent directement dans l'océan. Sur la route qui reste la plus meurtrière de tout le Cameroun, on traverse Edéa avec son pont de fer Allemand (on en trouvera un autre un peu plus loin) mais on peut aussi voir des maisons traditionnelles magnifiques ainsi qu'une chefferie.

NKOMGSAMBA : à plus de 3 heures de route, le paysage change au fur et à mesure que l'on avance, l'air y est moins humide, moins lourd, nous quittons les grandes plantations pour des monts pelés et une route relativement droite et plate pour une qui est tortueuse avec descentes et montées. Nous y allons comme pour Kribi avec famille et amis mais pour des séjours de 2 nuits. Nous logeons à la villa Luciole, première chambre d'hôtes du Cameroun (que je recommande fortement), et de là, nous pouvons aller aux Lacs Manengouba (site magnifique) avec ses villages Peuls, aux chutes d'Ekom (Greystoke ça vous parle et bien il y a eu un plan tourné là-bas). Pour le retour, vous avez au choix, la piste 15 ou la même route que pour l'aller. Aprés avoir fait les 2, je conseille la 2ème, car pour la 1re, quand nous l'avons prise nous ne savions pas ce qui nous attendait, en fait, ce n'est ni plus ni moins qu'une piste (mais une vraie), pour info, il nous aura fallu 13 heures pour le retour avec un seul arrêt pour se désaltérer (nous étions partis avec seulement de l'eau, pas de nourriture, pas de trousse à pharmacie ni personne qui sache où nous trouver au cas ou), cela a été laborieux mais quelle aventure, les ponts ne sont plus en fer mais en planches non fixées, vous traversez des villages qui ne voient pas souvent des 4x4 (encore moins conduit par une femme), vous traversez la brousse, vous vous demandez si vous ne vous êtes pas perdu mais heureusement les locaux avec sourire vous disent que non et qu'il faut continuer. Donc pour notre deuxième séjour là-bas, pour le retour nous avons pris la même route qu'à l'aller.

LE PAYS BAMILEKE : à 5 heures de route, nous y partons avec des amis. Il faut savoir que les Bamileke sont une ethnie du Cameroun et qu'elle a la bosse du commerce et de l'autonomie. Dés que nous passons ces lignes, le paysage est d'une propreté impeccable, plus une poche plastique qui vole, plus de détritus qui brulent aux sorties d'un village, chaque maison a son potager, chaque parcelle cultivable est cultivée. Les gens vous disent bonjour en souriant et tout est fait pour que les touristes viennent en pays Bamileke, musée et chefferie ouverte aux publics à Bandjoun (près de Bafoussam), base nautique et centre climatique à Dchang. Nous avons réservé des chambres dans une maison qui est située à l'intérieur d'une chefferie de 2ème catégorie. Calme et dépayssement garantis.

lundi 28 mars 2011

Le Cameroun

Cela faisait plusieurs fois que Franck essayait de trouver une occasion de retourner en Afrique, et un jour, coup de fil à son bureau.
Un cabinet de recrutement lui propose un job au Cameroun.
Plusieurs entretiens plus tard, on décide d'en parler aux garçons :
" Si on partait vivre en Afrique, ça vous ferez quoi ?"
"On part quand ?" nous ont-ils répondu.
Il faut dire qu'ils nous posaient assez régulièrement des questions sur le Gabon et terminaient les discussions par un :
"On ira un jour ?"


Nous y avons donc déposé nos malles fin août 2008, excités comme des puces et ravis de passer le prochain hiver au chaud et oui cela faisait juste un an que nous avions acheté "la vieille Landaise" et sans chauffage, les hivers même dans le Sud-Ouest vous paraissent rudes.


Pour une première expatriation en famille, nous avons été plutôt privilégiés, imaginez un peu :
maison individuelle, grand jardin, piscine et balançoire et tout ça dans une concession de plusieurs hectares avec comme voisins des familles avec enfants, génial non !!!


Dès les premiers jours, nous avons été pris en main par les familles de la concession qui nous ont fait visiter la ville, nous ont montré où faire nos courses, où faire du sport et m'ont servi de taxi, le temps que je trouve ma voiture, alors un grand merci à Claudie et Annie.


Après quelques mois, le bilan est positif, les garçons se sont bien intégrés à l'école, Franck est content de son boulot, moi j'ai trouvé mes repères et nous avons lié quelques amitiés. Les dimanches on part en viré dans et autour de Douala (les Mangroves, les fabricants de pirogues (merci les Petit), Limbè, La route du Thé, Buea) mais ils nous tardent de partir plus loin mais cela demande plusieurs jours donc on attend l'occasion.


Enfin février 2009, nos parents arrivent pour 3 semaines, nous en profitons pour faire nos premières excursions dans l'ouest et le sud du pays, et je peux vous dire qu'a plusieurs titres elles seront inoubliables pour tous les membres de la famille !!! Par exemple, si vous en avez l'occasion, demandez leurs de vous parler de la piste 15.


Après ce fût le tour de Julian, Natacha et Joël de venir passer un Noël typiquement africain et "les pieds dans l'eau". Là aussi, mémorable le séjour, pour commencer pas de valises à l'arrivée mais entre la famille et les amis, on a réussi à leurs trouver de quoi s'habiller. Nous repartons avec eux et les catalans dans l'ouest du pays, puis à Kribi, où nous attendait une bien bonne surprise, demandez leurs à eux aussi de vous raconter la soirée du dimanche soir à l'hôtel du Phare !!!


 Notre 3ème "grosse" sortie de Douala a été pour le pays "Bamileke", nous sommes partis à 3 familles, les Catalans et les Bollaert en plus de nous mais sans les Olive qui devaient faire parti de l'expédition mais qui ont été contraints de nous lâcher au dernier moment. Et là, encore une fois, on en a pris plein les yeux.


En plus de ces quelques balades dans le pays, certaines amitiés se sont confirmées et consolidées, de belles fêtes se sont déroulées et de beaux échanges sportifs se sont réalisés.


Mais voilà, la vie est ainsi, nous avons quitté le Cameroun en juin 2010, mais nous en gardons chacuns de nous 4, des souvenirs ineffaçables.





Et la Côte-d'Ivoire nous attendait ...