LIMBE : à 1 heure de route, une plage de sable noir dû au Mont Cameroun (volcan), nous y allons surtout le dimanche, à Etisah Beach exactement, petit havre de paix où vous pouvez manger un bar braisé succulent. Sur la route nous pouvons voir successivement, bananeraies, palmeraies et plantations d'hévéas (pour le caoutchouc). De là, nous pouvons faire un petit détour qui nous améne à l'église "Notre-dame des anges" avec son panorama exceptionnel ainsi que la route du Thé.
KRIBI : à 3 heures de route, le pays des Noah, des plages paradisiaques de sable fin avec des restaurants improvisés, des hôtels en bord d'océan où la farniente est de mise (l'hôtel du Phare et l'Ilomba). Nous y allons avec la famille et les amis pour le week-end. Un peu plus loin sur la piste, les chutes de la Lobé, les seules qui se jettent directement dans l'océan. Sur la route qui reste la plus meurtrière de tout le Cameroun, on traverse Edéa avec son pont de fer Allemand (on en trouvera un autre un peu plus loin) mais on peut aussi voir des maisons traditionnelles magnifiques ainsi qu'une chefferie.
NKOMGSAMBA : à plus de 3 heures de route, le paysage change au fur et à mesure que l'on avance, l'air y est moins humide, moins lourd, nous quittons les grandes plantations pour des monts pelés et une route relativement droite et plate pour une qui est tortueuse avec descentes et montées. Nous y allons comme pour Kribi avec famille et amis mais pour des séjours de 2 nuits. Nous logeons à la villa Luciole, première chambre d'hôtes du Cameroun (que je recommande fortement), et de là, nous pouvons aller aux Lacs Manengouba (site magnifique) avec ses villages Peuls, aux chutes d'Ekom (Greystoke ça vous parle et bien il y a eu un plan tourné là-bas). Pour le retour, vous avez au choix, la piste 15 ou la même route que pour l'aller. Aprés avoir fait les 2, je conseille la 2ème, car pour la 1re, quand nous l'avons prise nous ne savions pas ce qui nous attendait, en fait, ce n'est ni plus ni moins qu'une piste (mais une vraie), pour info, il nous aura fallu 13 heures pour le retour avec un seul arrêt pour se désaltérer (nous étions partis avec seulement de l'eau, pas de nourriture, pas de trousse à pharmacie ni personne qui sache où nous trouver au cas ou), cela a été laborieux mais quelle aventure, les ponts ne sont plus en fer mais en planches non fixées, vous traversez des villages qui ne voient pas souvent des 4x4 (encore moins conduit par une femme), vous traversez la brousse, vous vous demandez si vous ne vous êtes pas perdu mais heureusement les locaux avec sourire vous disent que non et qu'il faut continuer. Donc pour notre deuxième séjour là-bas, pour le retour nous avons pris la même route qu'à l'aller.
LE PAYS BAMILEKE : à 5 heures de route, nous y partons avec des amis. Il faut savoir que les Bamileke sont une ethnie du Cameroun et qu'elle a la bosse du commerce et de l'autonomie. Dés que nous passons ces lignes, le paysage est d'une propreté impeccable, plus une poche plastique qui vole, plus de détritus qui brulent aux sorties d'un village, chaque maison a son potager, chaque parcelle cultivable est cultivée. Les gens vous disent bonjour en souriant et tout est fait pour que les touristes viennent en pays Bamileke, musée et chefferie ouverte aux publics à Bandjoun (près de Bafoussam), base nautique et centre climatique à Dchang. Nous avons réservé des chambres dans une maison qui est située à l'intérieur d'une chefferie de 2ème catégorie. Calme et dépayssement garantis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire