lundi 3 septembre 2012

Le 03 septembre 2012

Bonjour à toutes et à tous, nous sommes de retour en Côte-d'Ivoire, alors laissez nous le temps de nous installer, et ensuite promis, vous aurez très vite "de nouvelles bulles" !!! 

samedi 26 mai 2012

Le Mali

Ha ! Le Mali, il nous tardait d'y être, on savait que l'on ne pourrait pas visiter le Pays d'Ogon dés notre arrivée mais on espérait vraiment pouvoir découvrir le sud du pays et pour le nord, on croisait les doigts pour que les choses s'arrangent. Mais voilà, les choses ne se sont pas arrangées du tout !!!
La cascade de Lafiabougou
Elles se sont même plutôt "gâtées", certains touaregs de retour de Libye ont décidé de récupérer leur territoire, l'Azawad, des conflits armés ont commencé dans le Nord mais avec une armée Malienne sans arme, les choses ont tourné court. C'en est suivi, un coup d'état, justement pour dénoncer les massacres qu'elle subissaient ainsi que son manque de moyen. Ensuite une mauvaise entente entre les putschistes et la CEDEAO et il n'en faut pas moins à certains intégristes pour profiter de la situation qui règne à Bamako pour s'emparer de Tombouctou et déclarer la Charia. Donc pas beaucoup de tourisme pour nous, plus beaucoup de "toubabous" dans les rues de Bamako mais heureusement, ceux qui restent se serrent les coudes et s'arrangent pour se voir le plus souvent possible.
Panorama depuis l'Arche
Nous avons quand même pu aller, passer une journée à la cascade de Lafiabougou (merci à Nathalie et Alain) à Siby, avec baignade, pour les plus téméraires, monter jusqu'à l'Arche de Kamandjan (merci à Sylvie et Robert), par la suite, ce fût des sorties du dimanche au fleuve (merci à Florence et Alain), le HHH du samedi (merci à Nathalie et Alain) et pour moi perso le Budo tous les matins où je m'éclate. Donc pas beaucoup de visites ni de photos à vous proposer, dommage, vraiment dommage !!!
Ramasseurs de sable sur le Niger
A ce jour, le 26/05/2012, rien de changer pour le Mali, un président intérimaire tabassé et parti en France (pour soins médicaux mais pas relatifs à l'agression apparemment), un Nord qui s’enlise et qui n'a toujours pas de renfort et Bamako qui attend !!!
Baobab


L'animal domestique le plus répandu à Bamako

















Donc à bientôt pour la suite, de Bamako ou d'ailleurs !!!

mardi 27 septembre 2011

Le Niger

Donc après un rapatriement de CI (que nous pensions "temporaire", optimistes les Périé !!!) et un mois en France, nous voici les garçons et moi-même à l'aéroport de Niamey dans une ambiance dès plus tendue ...
Il faut dire que notre date d'arrivée le 09/01 était le lendemain de l'enlèvement des 2 jeunes français au restaurant "Le Toulousain". Imaginez, on quittait un pays qui rentrait en guerre civile pour arriver dans un où il y avait l'armée et la police à tous les coins de rue. Et ce nouvel enlèvement après celui d'Arlit a eu raison du peu de sécurité qui restait dans le pays.

Il nous était, interdit de sortir de Niamey et demandé, de limiter nos sorties dans la capitale aux indispensables.
Vous comprendrez donc que les 6 mois qui ont suivi, ont été les plus longs et les plus ennuyeux que nous ayons vécu sur le territoire africain.


Mosquée à la sortie de Niamey
Nos affaires personnelles restées en CI nous manquées bien évidemment (jouets, livres, machine à coudre, vaisselle, linge, etc ...) mais le fait de ne pas pouvoir visiter le pays ou d'aller à la rencontre des locaux a été le plus dur.

Giraffes à Kouré
Hippo à Kanazi

C'est pour ça que malgré les interdictions, nous avons décidé au mois de mai (on en pouvait plus !!!), de sortir de Niamey, nous nous refusions à quitter ce pays sans avoir vu autre chose que la pauvreté et la peur.
Village vers Kouré

Alors notre exemple n'est peut être pas à suivre mais je peux vous dire que ça nous a permis de nous rendre compte que les Nigériens sont très accueillants (village de Kanazi), respectueux de leur faune (hippopotames et girafes) et que le paysage au-delà de Niamey vaut le coup d'oeil, même si les températures frôlent l'insupportable.
Greniers à céréales

Mais je ne vous cacherai pas que nous avons été supers heureux d'apprendre que la rentrée de septembre 2011 se ferait à Bamako au Mali.

D'autres bulles à venir pour les Périé !!!

lundi 23 mai 2011

La Côte-d'Ivoire

Que pourrais-je dire de la Côte-d'Ivoire, malheureusement, je ne l'ai pas fréquentée assez longtemps pour en parler vraiment, mais, je peux tout de même vous donner mes premières impressions, ne dit-on pas que la 1ere impression est toujours la bonne !!!
 
Avant notre départ, plusieurs amis qui avaient vécu à Abidjan (avant les événements de 2000), m'en avaient dressé le "portrait", alors pour Abidjan : une ville immense avec ces centres commerciaux (dont de grandes enseignes européennes) son cinéma et même sa patinoire mais aussi ses bouchons et sa polution, et pour son littoral ou l'intérieur du pays : des plages paradisiaques et un artisanat riche et magnifique.
 

Il me tardait donc d'y être avec quand même l'appréhension de ne pas y retrouver l'âme de l'Afrique que j'avais pu rencontrer au Cameroun, je m'explique, ils ont une philosophie différente de la notre,par exemple,le rapport qu'ils ont avec la mort n'est pas le même que nous, ils ont une joie de vivre dans toutes les circonstances et pourtant leur vie n'est pas rose tous les jours mais j'avais peur aussi de ne pas retrouver tous ces petits commerces ou métiers typiques qui vous permettent de les rencontrer réellement et d'observer leurs coutumes et cultures au plus prés.

Crocodile Dipi à Assinie

Si nous avions décidé de partir vivre en Afrique, c'était bien entendu pour ça en plus de tout le reste !!!!
Donc mon impression après y avoir passé 4 mois (de septembre à décembre) est que ce pays vaut le détour, tout d'abord pour ces habitants qui sont chaleureux, respectueux et qui pour moi méritent de vivre dans la paix et la prospérité.


Les "pigeons" d'Abidjan !!!

Bon, c'est vrai, il y a des centres commerciaux avec toutes les boutiques que l'on peut trouver en France (Mango, Etham, multimédia, etc ...) mais on trouve encore et heureusement des petits marchés, des marchands ambulants et ces petites boutiques construites en planches de bois et si "africaine".



Assinie côté Lagune

Pour le paysage, nous ne sommes allés que jusqu'à Assinie via Grand Bassam et il est vrai que le littoral est magnifique, même si j'ai été un peu déçue d'Assinie mais uniquement côté océan (une bordure de plage d'une centaine de métres qui est prise d'assaut par des  propriétaires qui construisent des maisons collées les unes aux autres) car le côté lagune si calme garde encore sont côté sauvage.




Mais qui sait, peut être qu'un jour nous y retournerons et que nous pourrons alors explorer ce pays comme on aurait tellement eu envie de le faire !!!

mercredi 30 mars 2011

La carte de nos escapades au Cameroun




LIMBE : à 1 heure de route, une plage de sable noir dû au Mont Cameroun (volcan), nous y allons surtout le dimanche, à Etisah Beach exactement, petit havre de paix où vous pouvez manger un bar braisé succulent. Sur la route nous pouvons voir successivement, bananeraies, palmeraies et plantations d'hévéas (pour le caoutchouc). De là, nous pouvons faire un petit détour qui nous améne à l'église "Notre-dame des anges" avec son panorama exceptionnel ainsi que la route du Thé.

KRIBI : à 3 heures de route, le pays des Noah, des plages paradisiaques de sable fin avec des restaurants improvisés, des hôtels en bord d'océan où la farniente est de mise (l'hôtel du Phare et l'Ilomba). Nous y allons avec la famille et les amis pour le week-end. Un peu plus loin sur la piste, les chutes de la Lobé, les seules qui se jettent directement dans l'océan. Sur la route qui reste la plus meurtrière de tout le Cameroun, on traverse Edéa avec son pont de fer Allemand (on en trouvera un autre un peu plus loin) mais on peut aussi voir des maisons traditionnelles magnifiques ainsi qu'une chefferie.

NKOMGSAMBA : à plus de 3 heures de route, le paysage change au fur et à mesure que l'on avance, l'air y est moins humide, moins lourd, nous quittons les grandes plantations pour des monts pelés et une route relativement droite et plate pour une qui est tortueuse avec descentes et montées. Nous y allons comme pour Kribi avec famille et amis mais pour des séjours de 2 nuits. Nous logeons à la villa Luciole, première chambre d'hôtes du Cameroun (que je recommande fortement), et de là, nous pouvons aller aux Lacs Manengouba (site magnifique) avec ses villages Peuls, aux chutes d'Ekom (Greystoke ça vous parle et bien il y a eu un plan tourné là-bas). Pour le retour, vous avez au choix, la piste 15 ou la même route que pour l'aller. Aprés avoir fait les 2, je conseille la 2ème, car pour la 1re, quand nous l'avons prise nous ne savions pas ce qui nous attendait, en fait, ce n'est ni plus ni moins qu'une piste (mais une vraie), pour info, il nous aura fallu 13 heures pour le retour avec un seul arrêt pour se désaltérer (nous étions partis avec seulement de l'eau, pas de nourriture, pas de trousse à pharmacie ni personne qui sache où nous trouver au cas ou), cela a été laborieux mais quelle aventure, les ponts ne sont plus en fer mais en planches non fixées, vous traversez des villages qui ne voient pas souvent des 4x4 (encore moins conduit par une femme), vous traversez la brousse, vous vous demandez si vous ne vous êtes pas perdu mais heureusement les locaux avec sourire vous disent que non et qu'il faut continuer. Donc pour notre deuxième séjour là-bas, pour le retour nous avons pris la même route qu'à l'aller.

LE PAYS BAMILEKE : à 5 heures de route, nous y partons avec des amis. Il faut savoir que les Bamileke sont une ethnie du Cameroun et qu'elle a la bosse du commerce et de l'autonomie. Dés que nous passons ces lignes, le paysage est d'une propreté impeccable, plus une poche plastique qui vole, plus de détritus qui brulent aux sorties d'un village, chaque maison a son potager, chaque parcelle cultivable est cultivée. Les gens vous disent bonjour en souriant et tout est fait pour que les touristes viennent en pays Bamileke, musée et chefferie ouverte aux publics à Bandjoun (près de Bafoussam), base nautique et centre climatique à Dchang. Nous avons réservé des chambres dans une maison qui est située à l'intérieur d'une chefferie de 2ème catégorie. Calme et dépayssement garantis.

lundi 28 mars 2011

Le Cameroun

Cela faisait plusieurs fois que Franck essayait de trouver une occasion de retourner en Afrique, et un jour, coup de fil à son bureau.
Un cabinet de recrutement lui propose un job au Cameroun.
Plusieurs entretiens plus tard, on décide d'en parler aux garçons :
" Si on partait vivre en Afrique, ça vous ferez quoi ?"
"On part quand ?" nous ont-ils répondu.
Il faut dire qu'ils nous posaient assez régulièrement des questions sur le Gabon et terminaient les discussions par un :
"On ira un jour ?"


Nous y avons donc déposé nos malles fin août 2008, excités comme des puces et ravis de passer le prochain hiver au chaud et oui cela faisait juste un an que nous avions acheté "la vieille Landaise" et sans chauffage, les hivers même dans le Sud-Ouest vous paraissent rudes.


Pour une première expatriation en famille, nous avons été plutôt privilégiés, imaginez un peu :
maison individuelle, grand jardin, piscine et balançoire et tout ça dans une concession de plusieurs hectares avec comme voisins des familles avec enfants, génial non !!!


Dès les premiers jours, nous avons été pris en main par les familles de la concession qui nous ont fait visiter la ville, nous ont montré où faire nos courses, où faire du sport et m'ont servi de taxi, le temps que je trouve ma voiture, alors un grand merci à Claudie et Annie.


Après quelques mois, le bilan est positif, les garçons se sont bien intégrés à l'école, Franck est content de son boulot, moi j'ai trouvé mes repères et nous avons lié quelques amitiés. Les dimanches on part en viré dans et autour de Douala (les Mangroves, les fabricants de pirogues (merci les Petit), Limbè, La route du Thé, Buea) mais ils nous tardent de partir plus loin mais cela demande plusieurs jours donc on attend l'occasion.


Enfin février 2009, nos parents arrivent pour 3 semaines, nous en profitons pour faire nos premières excursions dans l'ouest et le sud du pays, et je peux vous dire qu'a plusieurs titres elles seront inoubliables pour tous les membres de la famille !!! Par exemple, si vous en avez l'occasion, demandez leurs de vous parler de la piste 15.


Après ce fût le tour de Julian, Natacha et Joël de venir passer un Noël typiquement africain et "les pieds dans l'eau". Là aussi, mémorable le séjour, pour commencer pas de valises à l'arrivée mais entre la famille et les amis, on a réussi à leurs trouver de quoi s'habiller. Nous repartons avec eux et les catalans dans l'ouest du pays, puis à Kribi, où nous attendait une bien bonne surprise, demandez leurs à eux aussi de vous raconter la soirée du dimanche soir à l'hôtel du Phare !!!


 Notre 3ème "grosse" sortie de Douala a été pour le pays "Bamileke", nous sommes partis à 3 familles, les Catalans et les Bollaert en plus de nous mais sans les Olive qui devaient faire parti de l'expédition mais qui ont été contraints de nous lâcher au dernier moment. Et là, encore une fois, on en a pris plein les yeux.


En plus de ces quelques balades dans le pays, certaines amitiés se sont confirmées et consolidées, de belles fêtes se sont déroulées et de beaux échanges sportifs se sont réalisés.


Mais voilà, la vie est ainsi, nous avons quitté le Cameroun en juin 2010, mais nous en gardons chacuns de nous 4, des souvenirs ineffaçables.





Et la Côte-d'Ivoire nous attendait ...




vendredi 18 février 2011

Le Gabon

Nous y étions Franck et moi en 96, c'était notre première expérience de l'Afrique et elle nous a bien plu puisque nous y sommes retournés, 12 ans plus tard, mais cette fois on va faire en sorte que ça dure plus longtemps.

Là-bas, nous n'étions pas à Libreville, mais en brousse à Mandji (au sud-ouest du pays) dans un petit village de quelques milliers d'habitants.

Et c'est là que j'ai eu pour ma part, le plus beau souvenir "animalier" jusqu'à ce jour, sur le continent africain.

Alors que l'on roulait en forêt sur une piste droite de quelques centaines de mêtres on a apperçu au loin une famille de primates traverser la route. Franck a ralenti, j'ai sorti mon appareil photo (malheureusement pas numérique) et je me suis tenue prête à "mitrailler" les singes.
Lorsque nous sommes arrivés à leurs hauteurs (nous ne pensions pas sincèrement qu'ils nous avaient attendu mais bon !!!), quelle ne fut pas notre surprise de voir un dos argenté qui nous faisait face avec 2 guenons derrière lui.

Franck s'arrête, je mets en position mon appareil et là, le gorille se léve et commence à nous la faire à la "Tarzan", heuheu !!! les poings sur le torse, pas le cri.
On était complètement scotchés tous les deux, ce qui nous a réveillé, ce sont les cris des gars de Franck qui étaient dans la benne, imaginez :
" Patron, patron, avance vite, avance !!!".

J'étais toute heureuse d'avoir pu prendre cette scène en photo, oui mais c'était sans compter sur le climat du pays, trop d'humidité et ma pellicule n'a pas tenu le coup assez longtemps...
Donc je suis désolée mais vous ne verrez pas ces fameux clichés, ils sont juste dans la tête de Franck et dans la mienne.